Pod Xros – Vaporesso

Le Pod Xros est la dernière cigarette électronique de Vaporesso en lice pour 2020. Pour finir l’année (en douceur cette fois-ci), le père des kits Luxe S et autres Gen s’est concentré sur un projet léger à travers un ultra-compact ergonomique et polyvalent. Eh oui, le Xros est un pod non élitiste qui veut entrer dans toutes les poches des vapoteurs modernes qu’ils soient débutants ou avancés. Dans cette perspective, sa construction comme sa mécanique diffèrent des standards du marché via un look classe et raffiné, un chipset intelligent, une batterie très autonome ou encore un débit d’air très large…bref tout ce qu’il faut pour casser les codes des vieux pods aux configurations limitées. Derrière son concept simplifié, du moins par rapport aux box habituelles de Vaporesso, le Xros aura cependant la lourde tâche de faire oublier (ou du moins compléter) l’excellent Caliburn de chez Uwell qui est la tête à abattre en terme d’efficacité (ce dernier étant le meilleur produit compact pour le MTL et les sels de nicotine à l’heure actuelle). Pour ce faire, la petite Xros comptera sur un bon équilibre saveur/sensation/autonomie accompagné des meilleures composantes électroniques modernes allant du double déclenchement de vape par bouton et par aspiration au port de charge USB type C, en passant par des bobines de mailles.  Sera-t-elle à la hauteur ? Voici le test !

Présentation générale

Le Xros est un pod et le crie par ses atouts ergonomiques. En l’occurrence, elle est conceptualisée comme un petit appareil portatif capable de produire de la vapeur à tout instant sans « bricolage ». Cela se traduit notamment par une électronique simplifiée pour une vape accessible écartant les écrans de réglages, les boutons de contrôles, les accus amovibles, les atomiseurs et résistances à visser, etc…

On obtient ainsi un petit matériel de type « vape pen » de 112 mm de hauteur muni d’un réservoir de 2ml jetable pour rentrer concrètement dans la catégorie. Par ailleurs, ces spécifications techniques sont peu représentatives du véritable potentiel du Xros. Sur le papier, la petite bête de Vaporesso se démarque dans les détails à travers une architecture en inox, un airflow réglable directement accessible sur le corps de la cigarette électronique, 800 mAh d’autonomie et une cheminée orientée MTL et sels de nicotine.

Vous l’aurez compris, le pod Xros est un bon compromis performance/praticité qui a toutes ses chances pour prendre la tête du classement des ultra-compacts. On l’appréciera surtout pour ses composantes modernes, mais elle n’est pas sans faille ! En effet, le simple fait que Vaporesso ait choisi des dosettes sans changement de résistances annonce déjà un point noir pour la longévité, mais aussi pour l’écologie. Pour le reste, notre test révélera les autres avantages et inconvénients du matériel sur le banc d’essai. Accompagnez-nous jusqu’à la fin pour avoir votre propre opinion!

Construction et design

Comme annoncé en amont, le pod Xros de Vaporesso est un kit compact d’une hauteur destinée à un usage discret. Ses mensurations vont ainsi de 112 mm de hauteur pour 23mm de largeur et 12 mm d’épaisseur. Comparé à d’autres produits de sa catégorie, le Xros n’est pas ainsi le plus fin, ni le plus petit des pods, mais saura compenser ces embonpoints sur le design général et les spécifications techniques.

Au niveau de l’architecture et de la qualité des matériaux, nous nous retrouvons face à la crème de la crème de Vaporesso. Effectivement, tout le matériel est protégé par une coque en acier inoxydable assurant une grande robustesse et une fiabilité avérée. Des éventuelles chutes ou chocs mineurs n’auront ainsi aucun impact sur la fonctionnalité de la cigarette électronique et dans le pire des cas, vous n’aurez qu’à changer la cartouche !

Par la suite, la forme et la finition sont à la hauteur de la renommée de Vaporesso. D’une part, nous retrouvons un design épuré caractérisé par une grande box métallique rectangulaire à coque uniforme (pas d’emplacement pour accu) avec des angles polis pour une meilleure prise en main. D’autre part, le produit n’enregistre aucun ornement esthétique outre un switch rond placé sur la hauteur de la batterie accompagné d’un petit indicateur Led pour vérifier la charge de la batterie, un réglage d’airflow et enfin un port de charge USB type C implanté en bas.

La cartouche est conçue en plastique et reprend la forme rectangulaire de la batterie pour sa part. Elle est composée d’une connectique à aimant facile à installer, d’un réservoir transparent laissant percevoir toute la contenance (ce qui facilite la vérification du niveau de liquide au quotidien) et d’un drip-tip propriétaire rétractable de forme plate destinée au MTL.

En somme, la construction du Xros est loin d’être décevante au regard du choix des matériaux et de la qualité de l’assemblage. En scrutant l’appareil dans les détails, nous retrouvons toutes les petites signatures de Vaporesso que ce soit au niveau des joints d’étanchéité (joints en silicium à quatre couches notamment sur la base des cartouches) ou encore de l’ergonomie du switch qui est raide au toucher sans cliquetis.

Caractéristiques techniques

Sans prétendre au titre de mod/pod, le Xros est bourré de technologies destinées à enrichir l’expérience du vapoteur débutant et divertir l’utilisateur expérimenté. En l’occurrence, le matériel présente tout ce qu’un pod stylo standard doit disposer mais avec quelques améliorations en plus au niveau de l’autonomie, de la résistance, de l’airflow et du drip-tip. Voyons cela de plus près.

Batterie

Annoncé à 800mAh, l’accu intégré du Xros dépasse largement la moyenne en ce qui concerne l’autonomie. Pour parvenir à ce résultat, Vaporesso a dû faire des concessions au niveau de la taille… raison pour laquelle l’appareil mesure 120 mm de longueur.

Sur notre banc d’essai, le Xros a pu tenir jusqu’à une journée de vape entière avec un rythme de vapotage moyen (10 à 15 bouffées toutes les heures), ce résultat devrait notamment ravir un primo-vapoteur.

En ce qui concerne la recharge, un petit port Type C est placé sous la batterie pour insérer le câble de recharge. Chrono en main, nous avons pu obtenir une charge complète en moins de 45mn avec un débit de 1A… bref, ce n’est ni très rapide ni trop long ! Dans la pratique, une recharge d’une dizaine de minutes suffira pour profiter de l’appareil pour quelques heures et c’est déjà un grand plus. En outre, le Xros dispose de la fonction Passthrough permettant de recharger et d’utiliser le matériel en même temps !

Chipset

Les puces électroniques de Vaporesso sont généralement configurées pour optimiser le ratio performance/autonomie. A titre d’exemple, les bêtes de course dotées d’un dual ou triple accu comme le Luxe S ou encore le Revenger offrent plus de liberté en ce qui concerne la plage de puissance et les modes de sortie (TC, courbes, voltages, by-pass, etc…) tandis que la série Gen Nano et le Swag sont plus restrictifs au niveau de la puissance, mais pointus au niveau du rendu. Au final, toutes les cigarettes électroniques issues des laboratoires de Vaporesso sont des marathoniennes, mais aussi de très belles usines à vapeur profonde qui n’ont rien à envier les unes envers les autres. Comment font-ils? Eh bien, tout repose sur la régulation du chipset.

Basé sur les fonctionnalités d’un pod, le Xros est ainsi destiné à une utilisation simple pour une vape accessible et autonome. Le chipset propriétaire intégré au matériel a été pensé dans cet esprit et propose une sortie pré-régulée de 20W. Il n’est donc pas possible de changer la valeur de la puissance, aussi tout se joue sur les résistances et l’airflow.

Par ailleurs, la puce électronique du Xros affiche une protection complète afin de prévenir les fausses manipulations et autres accidents électriques et thermiques à l’instar des courts-circuits, la surchauffe, la surcharge ou encore la surdécharge. Comme prévu, vous n’aurez rien à faire de spécial pour jouir du matériel. Il suffit de le démarrer et d’aspirer pour que la magie opère.

Au niveau du déclenchement, le Xros prévoit une activation automatique ou par bouton. Dans le premier cas, vous pouvez mettre vos lèvres sur l’embout buccal, appliquer une aspiration pour chauffer le e-liquide. En profondeur, cela est rendu possible par un petit capteur de décompression qui est relié à la batterie. Dans le second cas, vous pouvez utiliser le bouton switch (comme sur n’importe quelle autre cigarette électronique pour lancer la vape).

Enfin, un petit indicateur de niveau de charge est placé sous le switch pour vérifier l’état de la batterie. Ce dernier affiche trois couleurs différentes suivant le potentiel restant à savoir :

• Vert pour une charge supérieure à 70%
• Bleu pour une charge comprise entre 30-70%
• Rouge pour une charge inférieure à 30%

Flux d’air

Le système d’alimentation et de gestion de l’air constitue la véritable innovation du Xros, sans quoi elle ressemblerait à n’importe quel autre pod ! Vaporesso a notamment décidé d’offrir une marge de personnalisation plus étendue aux vapoteurs amateurs de MTL et DL restreint. A partir d’un curseur directement placé sur la façade principale de la batterie, vous pouvez ainsi choisir trois niveaux d’ouverture pour obtenir une vapeur ultraserrée, lâche ou très aérienne.

Dans la pratique, l’impact du flux d’air est exceptionnel de sorte que l’on peut ressentir très rapidement le hit (coup de gorge) en glissant le réglage de droite à gauche. Pour ceux qui éprouvent des difficultés à respirer la nicotine en raison d’un hit trop agressif, il est désormais possible de tirer tout le bénéfice d’un e-liquide avec des sels de nicotine sans avoir à faire de concession sur le dosage.

Cartouche

Deux pods accompagnent le Xros dans sa boîte. Les deux sont pareils au niveau de la contenance (2ml) et de l’architecture, cependant ils sont munis de résistances différentes.

A titre de rappel, le Xros utilise un système de cartouche semi-jetable en vue de faciliter la transition du fumeur vers la vape (pour que celui-ci ne perde pas de temps à apprivoiser les notions de résistances !).  C’est donc une bonne nouvelle pour l’aspect pratique, mais une très mauvaise nouvelle pour l’écologie !

Le terme semi-jetable est appliqué dans le sens où vous pouvez remplir le réservoir à volonté mais pas les résistances. Celles-ci sont intégrées et, une fois usées, il n’y a pas d’autres solutions que de s’en débarrasser.

La connexion du pod avec la batterie s’effectue par un système d’aimant puissant. Au cours de notre test pratique, l’ensemble n’a pas montré de mauvais signes comme des bougeottes ou des fuites. En ce qui concerne le remplissage, la gymnastique est tout aussi plaisante puisqu’il suffit d’ôter le drip-tip pour retrouver la fente de remplissage. Celle-ci est protégée par un opercule en caoutchouc qu’il faut écarter avant d’insérer l’embout.