Kit Athena Squonk – Geek Vape

Geekvape s’est lancé une nouvelle fois vers l’exploitation de la saveur pure avec cette nouvelle série qui promet de belles sensations par dripper alimenté par un BF.

Le Bottom Feeder ? C’est une catégorie de box mécanique qui a pris un peu de recul avant de reconquérir la société de consommation vapologique face à l’invasion massive des box électroniques à technologies avancées et à gestion automatique sur le marché. Cependant, les puristes n’ont jamais renoncé aux sensations vives d’un dripper qui a longtemps fait l’éloge de la vape en tant que divertissement à part, constituant la science véritable de la vape.

Ce n’est qu’à partir du moment où le dripper est devenu un luxe inapproprié que les consommateurs se sont tournés vers les box électro. Effectivement, il est inconcevable de vapoter un dripper dont l’alimentation se fait par gouttes, surtout pour un vapoteur moyen, et que les autres produits ne requièrent qu’un bouton pour produire de la vapeur pendant des heures et ce jusqu’à épuisement des tanks de 2 à 8 ml !

Pourtant, ce repos a été bénéfique pour l’ensemble des consommateurs, car il a inculqué dans les esprits des fabricants de nouvelles idées qui permettraient à l’ancien utilisateur du dripper de redécouvrir sa passion mais cette fois-ci avec une praticité équitable à ceux des mods électro. Cette solution au bout du nez s’appelle aujourd’hui le BF ou Bottom feeder, qui signifie l’implémentation d’un réservoir qui alimente le dripper depuis le bas. Grâce à cette technique toujours aussi mécanique mais diablement efficace, chaque vapoteur pourra exploiter la puissance brut de son accu sur des montages personnalisés avec une expérience de vape différente et naturelle.

Pour Geekvape, cette évolution est concrétisée par l’Athena, un BF à squonk qui nourrit un atomiseur reconstructible depuis le bas. Bien que d’autres producteurs s’y soient déjà collés, l’attente de cette version de chez Geekvape est d’une toute autre catégorie puisque ce dernier est réputé pour ses articles fins, de très bonnes finitions avec une philosophie entièrement décalée des autres produits du marché, voyons cela de plus près.

L’Athena BF, qu’est-ce donc ?

Contrairement aux box électroniques truffés de fonctionnalités et de gadgets informatisés, les box mécaniques se jugent par leur praticité et le rendu de la vape. Il n’est pas question de traiter de la vitesse de traitement du vaporisateur par conséquent mais de la capacité de celui-ci à produire les vapes les plus goûteuses et les plus sensationnelles, en sus de sa praticité et de son ergonomie.

Pour l’Athena, c’est donc un carton plein. Ce BF est d’une fabrication millimétrée accompagnée d’une précision d’orfèvre. On trouvera sa grande force dans son efficacité et surtout sa simplicité car le produit est dénué de toutes sortes d’artifices que ce soit au niveau de la forme, de l’esthétique et de la fonctionnalité.

Le produit comprend deux éléments distincts dont le mod mécanique Athena composé d’un squonk en silicone souple, d’un porte accu de type 18650, et d’autre part, d’un atomiseur dripper reconstructible à double montage, et rien d’autres. Pas de réglage de température ou de puissance, juste un bypass pur et dur !

Forme, matériau et esthétique

La forme générale de l’Athéna est simple. Le produit apporte une sensation de modestie en étant raffiné à la fois. Fabriqué avec du métal épais, toute la coque du mod semble robuste et très compact. Par ailleurs, la sensation du métal se retrouve sur tous les modèles qu’importe la couleur, ce qui procure une confiance directe dès le premier contact, contrairement aux autres mods électroniques un peu trop axés sur les formes excroissantes et les plastiques surdimensionnés.

Le boitier du BF est de forme rectangulaire avec un châssis central renfermé par deux panneaux latéraux qui permettent d’atteindre le squonk d’une part et l’alimentation 18650 d’autre part. Sur la façade avant en haut se place un switch de déclenchement en métal de très haute finition encerclée par une bague dorée très raffinée. Sous le bouton feu, le fabricant a installé un système de verrouillage mécanique qui empêche celui-ci de relier la batterie avec la résistance. En terme d’innovation, Geekvape a ainsi proposé la meilleure façon d’économiser la batterie en renforçant en sus la protection de l’appareil via une sécurité simpliste mais doublement efficace.

A l’intérieur du boitier, on retrouvera le système habituel des Bottom Feeder avec un squonk composée d’un réservoir en silicone souple ou en plastique (les deux étant offerts) suivi d’une tige de succion qui alimente le dripper en haut et vice versa (pour remplir la cuve depuis le haut), le tout renfermé par un bouchon métallique. Sur le dessus, le kit inclut une connexion 510 standard. Cette partie est couplée à un dripper adapté au mod et bien évidemment coloriée de la même couleur que le boitier avec un logo Geekvape imprimé sur le devant. La partie reconstructible est donc située tout en haut chapeauté par un drip tip large de couleur jaune (du moins pour notre modèle), elle est polie et affiche le nom Athena accompagnant deux trous d’air pour la ventilation.

Caractéristiques techniques

Comme les box mécaniques ne sont pas pourvus de gestion électroniques donc pas d’interfaces, pas de mods température ou courbe…. Leurs spécifications techniques relèvent uniquement de la puissance de l’accu et de la qualité de la résistance suivie du système de remplissage.

Mais avant, faisons un petit retour sur la coque et la finition externe pour cerner les véritables avantages de ce BF. Tout d’abord, l’appareil est compact avec une longueur de 73 cm, une largeur de 46 cm et une épaisseur de 25 mm pour un poids total de 142 g. Vu ses mensurations, on peut déduire que l’Athena est un mod très compact et léger qui prodigue une manipulation aisée dans n’importe quelle circonstance. Cette ergonomie est un avantage certain au regard des gros e-cigs très techniques actuels qui certes offrent plus de divertissement en terme de variation mais sont lésés par leurs poids et leurs tailles (la plupart d’entre eux se situe entre 9 et 13 cm clearomiseur compris).

Passons maintenant au cœur de la bête pour percevoir les performances sur le papier ! Effectivement, les mods mécaniques sont paramétrés manuellement et l’effet de l’accu sur la résistance varie grandement selon l’installation, ce qui entraine une prévisualisation théorique de son potentiel contrairement aux mods réglementés. A l’intérieur de la coque, on retrouve donc une place pour accu de type 18650 dont la décharge maximale n’est limitée que par la qualité et la valeur de la résistance. L’avantage de ce type d’accumulateur dans un mod mécanique, c’est son autonomie ! Avec un montage simple à forte résistivité, l’Athena peut servir plusieurs jours avant de se décharger complètement. Il est important de souligner la qualité de l’accu car le potentiel de celui-ci est directement exploité par la box et la résistance sans aucune limitation, attention donc aux batteries non protégées (standard IMR) et aux CDM ! Pour s’en acquitter, l’utilisateur pourra toujours s’offrir des accus réglementaires chez les professionnels, et surtout pas dans le marché noir.

Dans un second temps, Geekvape s’est paré d’un squonk de 6,5 ml pour satisfaire l’ensemble des vapoteurs et surtout ceux qui utilisent des montages en subohms. Le duel entre la consommation énergétique et la consommation de liquide s’avère très serré pour cette version.Mais au grand bonheur de tous, tous deux se complètent et offre une longévité et une économie au-delà de tout ce qu’un vapoteur quotidien peut espérer.

Autres caractéristiques, c’est le choix du matériau du squonk ! Geekvape propose deux types de fioles dont l’une (basique) est fait en silicone pour plus de souplesse et de facilité par conséquent, et l’autre en plastique un peu plus rigide. La raison de cette dualité est d’ordre pratique car la manipulation du squonk n’est pas la même avec les deux. Celui qui espère remplir rapidement son dripper optera pour le modèle en silicone contrairement à celui qui veut économiser son liquide avec le plastique. Par ailleurs, le réservoir en silicone est conçu avec un bouchon spécifique en deux parties (à l’intérieur et à l’extérieur) qui permet un remplissage direct depuis le plot de connexion, de sorte à ce que la gymnastique d’extirpation du squonk à chaque remplissage ne soit plus nécessaire. Outre ces caractéristiques fonctionnelles et physiques, le choix reste personnel.

Coté dripper, Geekvape propose un système de top airflow soit une entrée d’air par le haut. D’une part cette installation garanti l’étanchéité puisqu’il n’y a aucune issue inférieure pour mélanger l’air et la vape, d’autre part, la qualité de l’airflow est spécifique pour les vapes aériennes qui peuvent cependant êtres resserrés selon la puissance de réglage entre l’accu et la résistance sur le RDA. Toujours sur le top, l’Athena présente un embout de type 810, pour les grosses fumées avec un adapteur 510 pour ceux qui n’aiment pas la disparité de la vapeur. Comme les bouteilles en plastique et en silicone, Geekvape a prévu une utilisation complète en laissant au vapoteur le choix d’exercer sa propre vape grâce à ces deux types d’embouts. D’autres fabricants n’auraient pas proposé mieux !

Utilisation

Passons de suite au plateau de montage, là où la magie du reconstructible s’opère ! Avant que les box à gestion électroniques se soient rués sur le marché, le RDA était la meilleure façon de concocter sa propre vape, et de s’entraîner à exploiter la véritable science de la résistance. Par ailleurs, il ne connaît aucune limite, au final tout ce que l’accu et le dripper donnera sera brut et sans fioritures. Ainsi la vapoteuse n’est pas réservée pour les novices du fait que le système mécanique ne prévoit aucune espèce de protection électrique (contre la surcharge, la surdécharge, la chauffe excessive ou l’extinction inopinée), chaque utilisateur se doit de respecter les limites électroniques selon les données offertes en W et en ohms (par la fameuse loi d’ohm).

Mais le plaisir n’est pas limité lorsqu’on prend en main propre la responsabilité de créer la vape grâce aux deux panneaux de montage du dripper de l’Athena. Grâce à ceux-ci, on pourra s’amuser à tester toutes sortes de montage (clapton, twisted, fused, etc…) attachés à n’importe quel type de fils résistifs. Dans ce sens, un Ni200 n’est pas limité par une réglementation électronique, de même pour un kanthal qui pourra être exploité à forte ou à faible puissance. Tout l’intérêt d’utiliser un dripper BF et dans notre cas l’Athena réside donc dans cette faculté à tester n’importe quel type de montage sans avoir à scruter les restrictions dans un manuel de référence.

Pour le dripper Athena, le plateau offre un choix entre un montage simple ou double selon le rendu, ce qui influe également sur la consommation énergétique de l’appareil. Les vis à têtes plates répondent bien à la recherchée par les bricoleurs du dimanche, comme quoi, il suffit d’utiliser des outils simples pour former son coil. D’autre part, le RDA est monté en haut avec un espace sur les côtés pour laisser le flux d’air circuler. Lorsque le montage est trop encombré, le fil risque de boucher l’arrivée d’air, ce qui entraîne un rendu très désagréable. A part cette diligence, il ne reste plus qu’à expérimenter toutes sortes de fils, de mèches, de montages, au grand bonheur de tous.

En ce qui concerne les autres caractéristiques du mod, Geekvape nous a ravi avec son bouton de contact ergonomique et surtout son système de verrouillage très efficace. Cette petite touche qui se déplace de haut en bas empêche la connexion électrique entre l’accu et la résistance, de sorte à ce que l’usure de la lamelle de déclenchement ne démarre pas inopinément la vape. En utilisation quotidienne, le geste est simple, élégant et devient très rapidement un réflexe, comme l’extinction d’un interrupteur, ou l’arrêt d’un moteur avec un demi-tour de clé, bref pratique et efficace.

Geekvape a également conçu le squonk d’une bonne façon de sorte à élargir le trou d’accessibilité à la bouteille. Pour une fois, les gros doigts ne seront pas lésés d’autant plus que le dessin et la structure de la fenêtre a été formée en petite pente pour que le doigt s’y retrouve facilement même dans le noir.

Entre les deux types de bouteille (plastique et silicone), l’utilisateur adoptera une sensation différente mais il faut dire que la seconde offre plus de praticité via sa souplesse et son remplissage direct depuis la tête du mod. D’autre part, l’injection de liquide vers le haut est plus accessible par la pression du silicone et empêche par conséquent les dry hits par inadvertance…oui, il faut remplir manuellement la chambre de vaporisation bien que le système soit pourvu d’un réservoir, ce qui fait tout l’intérêt d’un Bottom Feeder.

Performances pratiques

Comme prévu, l’Athena affiche une conductivité exemplaire. Le couple accu et résistance fonctionne sans altération et effectue la chauffe instantanément par rapport au montage. Pour vérifier la vitesse de déclenchement, on a utilisé un oscilloscope dans un cadre de mesure directe (reliée à la batterie) et indirecte (depuis la résistance), et le résultat est identique. Par conséquent, la vitesse de circulation n’affiche aucune lésion, cependant le RDA est une plateforme conçue avec deux postes, et au moment de tester la vitesse avec un montage lourd, on s’attendra à ce qu’elle présente une petite courbe d’apprentissage.

Tout se joue donc sur la puissance de l’accu mais, avec un 18650, l’ensemble réagit bien quel que soit le type de montage appliqué. Bien que l’accu de type 18650 soit adapté à la box, il faudrait, par ailleurs, savoir quelle puissance doit-on ménager pour exploiter à fond le mod. Aussi, nous proposons à l’utilisateur de choisir un juste milieu entre un 18650 25 A et un 18650 15 A, pour des raisons d’économie d’énergie et de puissance.

Quelle différence ? Cela s’explique par le fonctionnement du dripper et de son mod que ce soit pour l’Athéna ou tous les autres BF, voici quelques explications supplémentaires pour guider vos choix. Tout d’abord le numéro 18650 relève de la forme et de la dimension de l’accessoire. La lecture propose donc une batterie de 18 mm de diamètre et 65 mm de hauteur. Mais ce qui est primordial à part cette taille, c’est le mode de consommation et le potentiel de celle-ci, reconnaissable donc par son voltage (le potentiel de courant qu’il peut offrir avant de se vider complètement), et l’ampérage (la quantité d’électricité en pointe que délivre l’accu en continu).

Aussi, en présence du double plateau sur le dripper de l’Athena, le vapoteur devra appliquer une forte puissance (18650 25A) pour faire réagir un coil en subohm selon les règles de l’art, ceci en misant un peu moins sur la longévité (comme le Sony VTC5A 2500 mAh). Dans le sens contraire, le faible ampérage du 15 met un peu de temps pour chauffer un gros coil (mais on peut également monter en simple) mais avec une économie d’énergie bien plus effective (comme le Sony VTC6 3000 mAh). Bien évidemment il existe d’autres modèles comme le LG B6, très puissant mais également pauvre en potentiel soit 1500 mAH, pas du tout adapté à une utilisation en BF. En résumé, ces deux types d’accus semblent remplir les critères pour balancer les probables schémas d’utilisation du coil de l’Athena.

Sachant que le coil subit directement la décharge venant de l’accu. La chauffe du montage dépend entièrement de la capacité de celui-ci mêlé à l’autorisation de la résistance. Pour les subohms, un montage en Clapton simple en 0.2 ou même 0.1 ohm peut durer très longtemps. Par contre, un gros montage en twisted avec une grande surface de chauffe ne réagit que quelques instants avant de présenter un gros effet diesel (qui prend beaucoup de temps avant de chauffer). Ceci étant, l’usure de la puissance se relie à la décharge de l’accu, et lorsque cette capacité devient faible (en dessous du milieu), l’utilisation en subohm n’est plus accessible. On pourra dire que c’est le problème des RDA et des mods mécaniques en général, mais les connaisseurs et les puristes n’y verront que l’opportunité d’apprendre à maitriser leur systèmes de chauffe et apprendre un peu plus à exploiter la loi d’ohm !