Vous êtes sur le point de prendre votre première vape avec un atomiseur, mais vous ne savez pas comment l’utiliser. Il faut savoir que l’atomiseur reconstructible est bien plus intéressant pour les vrais connaisseurs. Si vous êtes encore nouveau ou si vous avez encore du mal à bien vous en servir, voici comment bien utiliser un atomiseur reconstructible.
Qu’est-ce qu’on entend par coil exactement ?
En fait, le mot « coil » est tout simplement un terme. C’est la version anglaise de la résistance qu’on retrouve dans un atomiseur réparable.
Construire son premier coil
✔ Bien choisir le fil
La première chose à faire est de décider sur quel fil utiliser. Il existe effectivement 3 fils très réputés dans la fabrication des coils. Il y a notamment l’Inox SS316, le Kanthal et le Nichrome. Ces derniers se différencient par leur capacité de chauffe et leur résistance. L’Inox SS316 est extrêmement réactif et propose une grande rapidité de chauffe. C’est le meilleur choix pour profiter d’une grande quantité de vape. Le kanthal quant à lui est généralement privilégié pour le vapotage en inhalation indirecte. Ses valeurs se situent autour de 1.0 ohm. Et enfin, pour le Nichrome, il chauffe moins rapidement et permet d’avoir des coils bas en ohm sans prendre trop de place dans votre atomiseur. Ce fil représente la meilleure option si vous n’arrivez pas à décider entre le SS316 et le Kanthal.
Il est à noter que les fils Nickel et Titane ne peuvent pas être brûlés. Ils servent seulement pour contrôler la température. Quant au SS316, vous pouvez l’utiliser pour les deux. Par ailleurs, vous pouvez très bien commencer avec le Kanthal A1.
✔ La dimension du fil
Les fils pour les résistances se distinguent également par leur dimension. Un fil d’une grande épaisseur signifie tout simplement que sa valeur en ohm est basse. Prenez le temps de commencer avec un fil facile à utiliser. En d’autres termes, un accessoire qui ne se coupera pas facilement et qui résiste parfaitement au chauffage. Un fil de 0,4 mm ou 26 gauge est un excellent choix.
✔ Se servir d’un calculateur de résistance
Pour mieux cerner le diamètre de la résistance et le nombre de spires ainsi que les autres informations comme la valeur en ohm. N’hésitez pas à vous servir d’un calculateur. Vous pouvez en trouver facilement en ligne. Les applications mobiles Android et Ios se montrent également très pratiques. Si vous êtes débutant dans le domaine de l’atomiseur reconstructible, alors, il est recommandé d’utiliser un calculateur.
✔ Le bon nombre de spire
On entend par spires le nombre de tours de fils qui constituent le coil. Pour un coil en Kanthal simple, peu de spires équivaut à une valeur basse. Pour connaître le nombre de spires adaptées, n’hésitez pas à utiliser le calculateur.
✔ Le bon choix du coton
Le coton doit répondre à quelques critères essentiels. Il doit disposer d’une bonne capacité d’absorption et d’une bonne résistance à la chaleur. Il ne doit également pas avoir mauvais goût. Mais un bon coton peut aussi se préparer avec facilité à la main. Pour en faire le bon choix, nous vous conseillons de voir les avis des vapoteurs sur les sites qui en parlent.
✔ La bonne quantité de coton
Peu importe la dimension du coil, vous pouvez reconnaître la bonne dose lorsque les fibres de coton peuvent glisser un petit peu dans la résistance. Il ne doit être ni trop ajusté ni trop mince. Une mauvaise dose de coton aura beaucoup d’effet sur la qualité de votre vape.
✔ Bien évaluer la valeur du coil
Si vous envisagez de réaliser un montage avec double résistance de 0,15 ohm, vous constaterez que la valeur des deux coils sera trop petite pour la batterie ou pour le box. Cela présente quelques risques : une demande de puissance trop élevée ou un atomiseur méconnu par le mod. Pour profiter d’une vape à la fois tiède et douce, préférez des coils supérieurs ou égal à 0,50 ohm. Si vous envisagez de vapoter en mod non sécurisé, évitez de le faire avec des résistances au-dessous de 0,20 ohm. Par ailleurs, il faut de l’expérience pour ce type de vape.
Est-il possible d’installer l’atomiseur réparable sur une batterie ?
Bien entendu, cela est possible à condition que le chipset du vapoteur reconnaisse la résistance. Il ne faut pas oublier que chaque e-cigarette possède un micro-processeur dont le fonctionnement est bien défini sur certaines plages. Voici un petit exemple pour mieux vous éclaircir : un box qui reconnaît les coils de 0,10 ohm à 3,50 ohms accepte sans aucun souci un montage de 0,50, 0,20 ou 1,80 ohm.
La puissance avec laquelle on peut vapoter avec un atomiseur
Les novices demandent souvent les watts qu’ils peuvent vaper avec un atomiseur reconstructible. Vous devez bien comprendre qu’à la différence des coils des clearomiseurs, les atomiseurs ne présentent pas de plage de puissance. Nous vous conseillons donc de débuter avec une vape faible pour l’augmenter peu à peu. Lorsque vous ressentez que le goût n’y est plus et que la chaleur de la vapeur n’est presque plus supportable, alors, voilà la limite.
Simple ou double résistance ?
Si vous envisagez de faire un montage avec double résistance, n’oubliez pas que la valeur totale de la construction sera inférieure à celle de chaque résistance. Par exemple, si vous montez deux résistances de 0,30 ohm, leur valeur sera de 0,15 ohm. Un double coil multiplie par deux la production de vape, mais également la chaleur et bien entendu l’absorption d’e-liquide.
Quel airflow choisir pour éviter les fuites ?
Les fuites de liquide sont moins courantes pour les airflows en haut à l’image des atomiseurs RDTA et ZEUS RTA. En ce qui concerne les atomiseurs reconstructibles disposant d’un airflow bas, les fuites dépendent de la quantité de coton. Pour les éviter donc, il est indispensable de s’assurer que la dose de coton est bien précise.
Faut-il chauffer sa résistance ?
Si vous voulez enlever les possibles impuretés qui peuvent se trouver sur le fil, assurez-vous de bien rougir la résistance avec un TAB ou avec son box. Le coil doit rougir de l’intérieur vers l’extérieur. Il faut chauffer peu de puissance, surtout pour un coil de petite dimension. 10 à 20 W en fonction du coil. Les impulsions doivent être de 3 à 4 secondes en fonction du coil.
Servez-vous des bons outillages
L’utilisation d’un atomiseur reconstructible nécessite effectivement quelques outils pour la construction. Ainsi, pour le fil, vous aurez besoin d’une pince coupante. Pour le coton, il vous faut des ciseaux ou non. Vous aurez peut-être besoin d’un tournevis ou d’une clé allen. Cependant, ces derniers sont souvent livré avec le produit. Mais surtout, assurez-vous d’utiliser des outils parfaitement adaptés au diamètre de votre coil. Cela vous permettra de l’installer facilement sans risquer de le déformer.
De bonnes raisons de se convertir aux atomiseurs reconstructibles
Si vous avez décidé de passer au reconstructible, c’est que vous avez déjà certainement découvert ses nombreux avantages. Sinon, vous devez savoir qu’avec un atomiseur réparable, vous n’avez plus à acheter des coils constamment. De plus, les connaisseurs vous confirmeront que la qualité de vape avec un atomiseur est bien meilleure que celle d’un clearomiseur. Par ailleurs, il n’y a rien de plus satisfaisant que de vapoter avec un instrument monté par soi-même. Et bien entendu, vous pouvez choisir entre différents atomiseurs réparables selon le résultat que vous recherchez. Enfin, pour un vrai amateur de la vape, un simple clearomiseur devient trop banal. Le temps de la reconstruction avec un reconstructible est un moment passionnant et particulièrement relaxant.
Pour la réalisation du montage d’un atomiseur reconstructible, vous trouverez facilement de nombreux sites qui proposent des guides détaillés. Cependant, assurez-vous d’en choisir un qui soit vraiment spécialisé dans le domaine.
