La cigarette électronique est un dispositif révolutionnaire qui introduit non seulement un substitut nicotinique pour le sevrage du tabac, mais également de nombreuses ressources techniques pour divertir les utilisateurs.
Effectivement, passer à la vape ne se résume pas à une simple transition vers une autre source de nicotine. L’e-cig regorge de fonctionnalités qui permettront à chaque vapoteur d’approfondir leurs vapeurs, en réglant chaque paramètre électronique incorporé dans le dispositif comme la tension, la résistance et surtout la puissance (ou wattage).
Vous l’aurez compris, une cigarette électronique est conçue pour plonger son utilisateur dans une nouvelle expérience où l’on peut accentuer la profondeur du rendu, la quantité de vapeur (à l’instar des clouds chasing), la température et dans une large mesure la qualité générale de l’aérosol.
Suivant la conception générale des vapoteurs, le wattage constitue la valeur la plus importante pour définir la puissance d’une cigarette électronique, ce qui lui permettra de fournir un hit prépondérant (la sensation de picotement dans la gorge) ou encore un rendu plus léger adapté aux gorges habitués à la cigarette. Si cette information est partiellement réelle, le wattage est avant tout lié à d’autres facteurs électriques pour pouvoir impacter sur la qualité et la quantité de la vapeur.
En profondeur, une cigarette électronique renferme un circuit électronique assez complexe composé d’une batterie, d’un système de résistance et d’un petit calculateur de bord qu’on appelle chipset/
…pour gérer le flux d’électricité (pour la plupart des modèles). A partir de ces éléments, l’appareil organise les paramètres électriques comme la tension ou le potentiel (en volts), la résistance (en ohm), le courant de décharge (en Ampères) et dans une moindre mesure la température.
Pourquoi le wattage est-il essentiel dans les réglages ?
A part le choix de la batterie, la puissance est le paramètre le plus analysé par les vapoteurs pour la simple raison que le wattage détermine la quantité d’énergie affectée au système de chauffe. Lorsque qu’une cigarette électronique dispose d’une fourchette élevée en terme de puissance (jusqu’à 250 W pour les plus performants), cela indique que la machine peut procurer beaucoup plus de vapeur ainsi que d’exploiter des e-liquides complexes comme les solutions high-VG (matière de base de la solution qui est très gluante et difficile à chauffer).
Par ailleurs, le wattage est un réglage qui mérite une attention particulière selon le type de rendue recherchée. En effet, la puissance doit être réglée selon l’objectif du vapoteur. Dans la majorité des cas, les nouveaux vapoteurs éprouvent des difficultés à s’adapter à la cigarette électronique parce que leurs matériels procurent beaucoup trop de puissance et entraînent notamment des hits trop prononcés. Dans le cas contraire, une cigarette électronique qui ne dispose pas de la valeur de puissance suffisante peut dénaturer le rendu d’un e-liquide.
En résumé, le réglage du wattage va au-delà du simple concept de quantité de vapeur. Il détermine notamment tous les aspects du rendu que ce soit au niveau de la qualité, de la fidélité et de la consistance. Parallèlement, le wattage impacte également sur le confort et l’ergonomie d’usage de la cigarette électronique dans le sens où il peut varier le rythme de consommation d’un e-liquide ou encore l’autonomie de la batterie.
La puissance (W) et la cigarette électronique
La création de la cigarette électronique remonte à plus de dix ans en Chine, lorsqu’un pharmacien nommé Hon Lik a déposé un brevet pour une cigarette sans fumée à pulvérisation électronique destinée à résorber la dépendance des fumeurs à tabac et à la nicotine des cigarettes traditionnelles.
Dans cette conception, il a proposé un système de chauffage de liquide par le biais d’un petit circuit électronique qui deviendra quelques années plus tard cette fameuse vapoteuse utilisée par des millions de gens.
Actuellement, les vapoteurs choisissent leurs produits en prenant en comptes les capacités électroniques d’un e-cig et notamment la puissance. Ceci étant, le wattage est n’est pas un paramètre isolé et pour la définir correctement, revoyons quelques bases de l’électricité pour comprendre réellement son rôle dans les réglages.
Fonctionnalité générale d’une cigarette électronique
La cigarette électronique est un matériel dont la mission est de fournir une vapeur à partir de la chauffe d’un e-liquide. En profondeur, le système recèle une batterie qu’on appelle également ACCU (il s’agit notamment d’un accumulateur et non d’une simple pile) qui procurera l’énergie nécessaire pour alimenter une résistance (ou coil) dans une chambre spéciale qu’on appelle atomiseur. Lorsque le vapoteur enclenche le circuit, une décharge électrique passera de la batterie à la résistance suivant une certaine puissance (W) et s’occupera de la vaporisation du liquide présent dans l’atomiseur.
Les liaisons entre les valeurs électriques
Bon nombre de vapoteurs se limitent au réglage au cadran des box (pour ceux qui en disposent) pour déterminer la puissance ignorent les corrélations entre les différents types de réglages électroniques d’une cigarette, ce qui entraîne souvent des rendus fades, piquants ou peu volumineux. Pour lever le voile sur cette question, nous allons vous révéler quelques principes de bases de l’électricité qui vous permettra de configurer sereinement et efficacement le circuit de votre appareil.
Tout d’abord, commençons par la tension ou le potentiel. La tension d’un circuit électrique (présente dans toute les vapoteuses) indique la différence de potentiel ou encore l’équilibre des charges entre le plot positif et le plot négatif. Exprimé en Volt (V), il se situe habituellement entre 1,5 et 3,7 pour la plupart des batteries.
Ensuite, il y a la capacité de la batterie exprimée en mAh (milliampères heures). Elle détermine l’autonomie de votre cigarette électronique en termes d’énergie électrique. Plus un Accu dispose d’une capacité élevée, plus il tiendra dans le temps. Dans le marché actuel, les batteries fournissent une capacité allant de 250 mAh (pour les petites e-cigs comme les pods et les starters kits) à plus de 2500 mAh. Pour la petite leçon, il suffit de compter le nombre d’Ampères consommés par heures. Pour une batterie de 1000mAh, l’énergie électrique alimentera le circuit durant une heure si la consommation indiquée sur la notice coïncide avec ce rythme. Comme n’importe quel appareil électronique, une e-cig est préparée pour une consommation électrique définie. Si votre accu dispose d’une capacité de 3000mAh et que le circuit n’en demande que 1000, cela veut dire qu’il tiendra plus de 3 heures non-stop.
Troisièmement, il y a le rythme de décharge de la batterie. Si vous connaissez à présent l’importance de la capacité d’un accu sur l’autonomie, il vous reste à vérifier son rythme de consommation. Effectivement, l’appareil est préparé par les constructeurs pour avaler plus ou moins d’énergie suivant les pièces installées à l’intérieur. Nous avons expliqué en amont qu’une batterie de 3000 mAh affectée à un circuit de 1000mAh tiendra 3h, mais si ce dernier impose une décharge supérieure à cette valeur (par exemple 50A par exagération) cela indique que votre batterie ne correspond pas au rythme de décharge indiqué.
Cette information est capitale pour la simple raison que le dépassement d’un courant de décharge maximal peut nuire à l’appareil et même à votre sécurité (et oui il peut exploser si le circuit est trop énergivore). Pour garantir une bonne configuration, respectez les indications de décharges maximales indiquées sur les batteries qu’on repère facilement à travers les initiales CDM (courant de décharge maximale) exprimées en A.
Enfin, le dernier paramètre a prendre en compte est la résistance qui s’exprime en ohm. Dans le système d’une cigarette électronique, la résistance est communément appelé le « coil ». Il s’agit d’un montage de fil résistif qui réduit ou accentue le passage des électrons dans le circuit de chauffe. Dans cette perspective, on peut simplement définir la résistance comme l’élément responsable de la puissance de chauffage du e-liquide. Plus elle est élevée, moins le courant passe et la solution prendra plus de temps à se vaporiser et vice versa.
Parallèlement, la résistance est aussi le responsable du Wattage (W), qui indique la puissance nominale de l’appareil. Vous l’aurez compris, la résistivité en ohm définit l’intensité de courant desservant le circuit de chauffe ! Cette relation est présentée dans une loi physique très importante qu’on appelle loi d’ohm.
En termes simples, la loi d’ohm réglemente la corrélation entre la tension (volt) représenté par la lettre U, la résistance (ohm) représenté par la lettre R et l’intensité du courant (A) représenté par la lettre I. La formule se résume comme suit : U = R x I
En pratique cette formule veut tout simplement dire que plus la résistance est grande plus la tension sera élevée (ce qui veut dire que la batterie tiendra plus longtemps). Cette loi est également importante pour déterminer le courant qui traverse la résistance et ce en inversant la formule comme suit : I = U/R ce qui veut dire que plus la résistance sera élevée, moins l’intensité sera forte (plus de dividende).
Pour inclure la puissance dans le schéma, le wattage est calculé en fonction de la tension (U) et de l’intensité (I) suivant la formule : P = UxI. Cette nouvelle formule est primordiale pour connaître la puissance électrique absorbée par la résistance quand il est alimenté, et il résume en fin de compte le rythme de consommation ainsi que la qualité de chauffe du e-liquide.
Désormais, la notion de wattage n’est plus un mystère pour vous, mais il reste à déterminer son application sur la cigarette électronique car après avoir découvert le circuit et son mode d’alimentation, la vapoteuse devient un véritable jouet pour adulte en effectuant divers réglages de puissances. Nous allons voir cela à l’instant !
Comment déterminer le wattage idéal ?
Tous les vapoteurs expérimentés connaissent l’intérêt de varier le wattage d’une cigarette électronique ainsi que les autres types de réglages pour récolter la meilleure vape possible. Au fur et à mesure de l’exploitation du matériel, les constructeurs ont ainsi introduit divers types de configurations comme la variation du W (wattage variable), de la tension (Voltage variable) et de la température suivant le type de résistance installé (application de la loi d’ohm).
Pour les kits débutants, les résistances ne sont pas (pour la plupart) réglables contrairement aux matériels avancés. En effet, il existe des clearomiseurs (l’élément responsable de la chauffe qui loge la résistance) capable d’accepter plusieurs types de résistances, et par ce fait, les vapoteurs peuvent s’amuser à régler le débit de courant ainsi que la puissance pour récolter plus de vapeurs, plus de profondeur, plus de saveurs etc…
Afin de déterminer le wattage idéal, il faudra donc commencer par définir le type de rendu qu’on espère avoir suivant le type de résistance installé sur la cigarette électronique.
Quel réglage pour plus de vapeur ?
La densité de la vapeur offre un divertissement esthétique très sollicité par la majorité des vapoteurs. La différence entre la fumée de la cigarette et la vapeur d’une e-cig est esthétiquement notable car on peut facilement remplir une chambre d’enfant sur une simple exhalation !
Dans le monde de la vape, la vapeur est également un sujet de compétition. Si vous n’avez jamais entendu parler du cloud chasing, alors c’est l’occasion pour vous de plonger dans cet univers fun qui met les vapoteurs en compétition… pour avoir la plus grosse vapeur ! Rien que ça !
Bien évidemment, cela dépendra du circuit électronique installé sur l’appareil (tension, puissance, intensité, résistance) et pour introduire les réglages idéales pour une avoir une grande vapeur il faudra remplir certains critères.
Comme la loi d’ohm la précisé, moins il y a de résistance, plus il y a de puissance et dont plus de chauffe. A partir des résistances en sub-ohms (en dessous de 1 ohm), il est facile de faire de la vapeur à n’importe quelle puissance cependant, devant ces genres de paramètres (entre 0,2 et 0,5 ohm, le wattage idéal se situe entre 40 et 70W.
Quel réglage pour plus de hit ?
Le hit est la sensation de picotement ou de grattement ressenti au fond de la gorge lorsqu’on inhale la vapeur ou la fumée de la cigarette. Dans une conception générale, le hit est plus inhérent à la nicotine et qu’à la puissance, cependant, il sera possible d’accentuer cette sensation à partir du wattage.
Tout d’abord, il faut savoir que le hit est une perception primordiale pour la transition depuis la cigarette vers la vape. La grande majorité des e-liquides pour primo-vapoteurs proposent un hit assez prépondérant soit en calibrant la solution avec plus de nicotine mais également avec plus de Propylène glycol ou PG. Effectivement, chaque formule de e-liquide est conçue à partir d’une base traité en laboratoire dont les composantes essentielles tournent autour du PG et du VG (glycérine végétale). Le premier est responsable de la libération et de l’authentification des saveurs tandis que la seconde offre plus de vapeur par sa viscosité.
Ainsi, pour que le PG puisse s’exprimer correctement et libérer plus de hit, il faudra proposer une puissance plus ou moins élevée, et toujours en accord avec la résistance. En général, les kits starters exploite un wattage de entre 30 et 50W pour offrir un bon hit avec des résistances en sub-ohm mais pour les solutions plus équilibrées en VG, il faudra dépasser les 60W pour recueillir le meilleur grattage.
Quel réglage pour une vape fidèle et authentique
Cette question se rallie à la notion de base PG/VG car encore une fois, c’est le PG qui s’occupe de la libération des saveurs et de la fidélité du rendu. Cette fois-ci, le rôle du wattage est plus important car une forte décharge pourrait nuire à la saveur (qui risque de brûler) tandis qu’une faible puissance n’arriverait pas à pousser la résistance pour exploiter les arômes profonds de certains e-liquides (les e-liquides premiums multi-arômes par exemple).
Dans cette perspective, il faudra en respecter en amont les indications présentées par le fabricant du e-liquide et à défaut commencer par une fourchette de puissance basse et de remonter petit à petit dans les hauteurs. Généralement, les arômes profonds et premiums s’exploitent selon la qualité de la résistance. En effet, il existe des montages spécialisés dans les sub-ohms avec de multiples fils résistifs (dual coil, quad coil) ce qui permet au matériel de fournir beaucoup d’énergie sans dénaturer les saveurs. Aussi, renseignez-vous sur les propriétés de la résistance (il affiche normalement la plage de puissance idéale sur son corps).
A défaut, vous pourrez également suivre cette petite liste récapitulative de la puissance et de la résistance :
Watts | Résistances |
---|---|
10 | 1.2 |
20 | 0.6 |
30 | 0.4 |
40 | 0.3 |
50 | 0.25 |
60 | 0.2 |
80 | 0.15 |
120 | 0.1 |
Les autres facteurs à prendre en compte
Après avoir défini les différents types de réglages électriques, la puissance peut également varier le rendu suivant les autres données mécaniques de la cigarette électronique. Suivant les types d’e-cig, de box et de clearomiseurs, la puissance peut agir différemment selon les outils mécaniques comme les airflows ou encore les drip tips.
L’airflow et la puissance
L’Airflow est un réglage mécanique présent sur la majorité des kits modernes. Comme son nom l’indique, il est responsable du débit d’air introduit dans le système de chauffe pour offrir un rendu plus dense ou plus serré. Là-encore, tous les paramètres électroniques devront s’ajuster à ce réglage car une grande débauche d’énergie nécessite plus d’air pour pouvoir créer des nuages volumineux tandis qu’un vent serré est indispensable pour obtenir un hit prépondérant.
En règle générale, l’Airflow suit les consigne de la résistance et de la puissance. Plus votre montage sera accentué vers les sub-ohms, plus l’airflow devra être ouvert pour ne pas créer des vapeurs sèches et nuisibles à la gorge. Dans l’autre sens, un airflow serré procurera plus de hit et conviendra aux arômes explosifs et très caractériels (multi-arômes).
Le drip tip
Comme l’Airflow, le drip tip contribue à la qualité de la saveur et surtout à la densité de la vapeur. Parallèlement au niveau de réglage du flux d’air, le drip tip obéit à la puissance affectée par la cigarette électronique et la résistance. Les drips tips varient suivant leurs diamètres et leurs longueurs. Plus l’élément est long et gros, il facilitera l’inhalation de grosses vapeurs et refroidira en même temps la température de la vapeur. Par contre, les drips tips serrés et courts profitent aux appareils à petites capacités de puissances pour un rendu compact et profond.
Par ailleurs, ces deux réglages d’air sont surtout utilisés pour introduire des expériences de vapes différentes comme le MTL et le DTL.
Le MTL (Mounth to Lung) se traduit par une inhalation indirecte en passant par la bouche avant de migrer vers le système respiratoire. Il est conseillé pour les fumeurs qui passent par la vape, car il reproduit la gymnastique habituelle lorsqu’on fume une cigarette traditionnelle.
Le DTL est (Direct to Lung) agit en sens contraire et s’applique aux vapoteurs plus expérimentés. Lorsque la vanne d’airflow est grande ouverte et que le drip tip est assez volumineux, un grand wattage peut délivrer une immense quantité de vapeur qui passera directement de l’embout buccal aux poumons. Dans la plupart des cas, le DTL est conseillé pour les habitués de grandes puissances et de résistances basses.
Le wattage idéal, que faut-il retenir ?
La puissance est un réglage primordial présent sur la majorité des box modernes. Il permet d’intensifier la chauffe de la chambre de vaporisation suivant la résistance installée et procure par conséquent plus de vapeur et de profondeur au rendu.
Le wattage idéal dépend entièrement des préréglages des pièces d’une cigarette électronique soit à partir de la batterie, de la résistance et des canalisations d’air.
Il faut retenir qu’un bon accu (samsung, sony, LG etc…) conforme à la consommation énergétique de l’appareil doit être installé pour éviter tout risque d’explosion ou d’altération du matériel. Par ailleurs, le choix de la résistance doit convenir parfaitement à la capacité de décharge maximum (CDM).
Enfin, éviter de choisir des réglages extrêmes pour prévenir tout accident mécanique, car malgré la présence des options de sécurités sur certaines cigarettes électroniques, le risque de détruire votre coil ou votre batterie n’est pas à écarter. Dans une large mesure, préférez les petites expérimentations à partir de faibles réglages en choisissant un matériel simple et facile à assimiler avant de migrer petit à petit sur des appareils plus puissants et complexes.